Parapluies de Pandore
Par temps de pluie, les magasins adoptent en général une stratégie parmi deux clairement définies. La première, surtout courante pour les combinis, consiste à avoir un range-parapluies à l'entrée. Ainsi, avant d'entrer dans le combini, le client range son parapluie proprement. Notez que le Japon est un pays respectueux et organisé et qu'on n'a pas besoin de serrure ou de verrou sur le porte parapluie. En fait, ce n'est pas vrai dans les banques. Il est vrai que ces dernières sont plus enclunes à se faire dévaliser que les combinis et que les braqueurs étant des crapules, ils n'auraient aucun scrupule à aussi voler des parapluies au passage, en s'enfuyant. Le client range donc son parapluie, va vaquer à ses occupations dans le combini et ressort, récupère son bien et continue son trajet. Notez bien sûr que je m'indigne officiellement devant le gaijin qui n'avait pas de parapluie et bien sûr en prend un à la sortie. C'est mal.
La deuxième stratégie en cas d'intempéries sauvages est plus pratiquée par les grands magasins. Elle est illustrée sur la photo ci-dessus. Le principe est simple: le petit appareil mécanique ci-dessus est un distributeur automatique de pochettes plastiques pour parapluies. En fait pas tout à fait. Ceci est sa fonction secondaire.
Sa fonction primaire est Catalyseur de la Fin du Monde.
Je m'explique.
Le client consumériste ne voit a priori rien que des petites pochettes plastiques qui lui permettent de ranger son parapluie, vite jetées dès la sortie du magasin. Mais regardons un peu plus loin. Qu'est ce qui va se passer avec tous ces sacs plastiques usagers? Ils vont peut-être être jetés dans la nature et, après une longue errance, finir dans les poumons d'un infortuné dauphin. Si les services des éboueurs sont efficaces, ils seront brûlés, accentuant la mort à petit feu de la couche d'ozone et la transformation de notre planète en copie de Vénus. Chaque petit sac pour parapluie brûlé est un pas qui nous rapproche de la mort de la couche d'ozone. Comme dans Highlander 2! Et croyez moi, vous ne voulez pas d'un monde comme celui de Highlander 2 pour vos enfants. Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, cela se passe dans un futur sombre où la couche d'ozone a disparu et où Christophe Lambert vit éternellement. Christophe Lambert y vit é-t-e-r-n-e-l-l-e-m-e-n-t. Non, vous ne voulez pas d'un monde comme cela pour vos enfants.
Certains penseront peut-être que je suis trop négatif et qu'en fait ces petits sacs sont en fait prétexte à un autre faux petit job: les sacs sont récupérés le soir et un employé passe la nuit à les repasser avec amour. A froid. Je ne sais pas si quelqu'un a tenté l'expérience, mais ce n'est pas une très bonne idée de repasser à chaud des sacs en plastique. Il y aurait quand même plus simple: on pourrait éviter les sacs, la machine et le boulot humiliant payé en horaires de nuit par tout simplement des gens qui passent la serpillère en continu. L'argument du petit boulot à dimension humanitaire ne tient pas.
Vous comprenez maintenant pourquoi je boycotte ces machines qui, sous leurs airs innocents, nous préparent un monde où nos enfants ne pourront plus aller au cinéma en sécurité.
Pardon?
Oui, bon c'est vrai.
Peut-être qu'ils les recyclent, leurs sacs plastiques.
Gâcheurs de plaisir.
La deuxième stratégie en cas d'intempéries sauvages est plus pratiquée par les grands magasins. Elle est illustrée sur la photo ci-dessus. Le principe est simple: le petit appareil mécanique ci-dessus est un distributeur automatique de pochettes plastiques pour parapluies. En fait pas tout à fait. Ceci est sa fonction secondaire.
Sa fonction primaire est Catalyseur de la Fin du Monde.
Je m'explique.
Le client consumériste ne voit a priori rien que des petites pochettes plastiques qui lui permettent de ranger son parapluie, vite jetées dès la sortie du magasin. Mais regardons un peu plus loin. Qu'est ce qui va se passer avec tous ces sacs plastiques usagers? Ils vont peut-être être jetés dans la nature et, après une longue errance, finir dans les poumons d'un infortuné dauphin. Si les services des éboueurs sont efficaces, ils seront brûlés, accentuant la mort à petit feu de la couche d'ozone et la transformation de notre planète en copie de Vénus. Chaque petit sac pour parapluie brûlé est un pas qui nous rapproche de la mort de la couche d'ozone. Comme dans Highlander 2! Et croyez moi, vous ne voulez pas d'un monde comme celui de Highlander 2 pour vos enfants. Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, cela se passe dans un futur sombre où la couche d'ozone a disparu et où Christophe Lambert vit éternellement. Christophe Lambert y vit é-t-e-r-n-e-l-l-e-m-e-n-t. Non, vous ne voulez pas d'un monde comme cela pour vos enfants.
Certains penseront peut-être que je suis trop négatif et qu'en fait ces petits sacs sont en fait prétexte à un autre faux petit job: les sacs sont récupérés le soir et un employé passe la nuit à les repasser avec amour. A froid. Je ne sais pas si quelqu'un a tenté l'expérience, mais ce n'est pas une très bonne idée de repasser à chaud des sacs en plastique. Il y aurait quand même plus simple: on pourrait éviter les sacs, la machine et le boulot humiliant payé en horaires de nuit par tout simplement des gens qui passent la serpillère en continu. L'argument du petit boulot à dimension humanitaire ne tient pas.
Vous comprenez maintenant pourquoi je boycotte ces machines qui, sous leurs airs innocents, nous préparent un monde où nos enfants ne pourront plus aller au cinéma en sécurité.
Pardon?
Oui, bon c'est vrai.
Peut-être qu'ils les recyclent, leurs sacs plastiques.
Gâcheurs de plaisir.